Copacabana, Titicaca y Isla del Sol

Dimanche 5 juillet, nous voici de nouveau sur la route après deux semaines à la ferme. Partis de Sorata en mini bus, nous faisons une escale dans un petit village pour prendre un autre bus en direction de notre prochaine destination: Copacabana.

Malgré le beau temps, nous retrouvons la fraicheur de l'altiplano Bolivien. En bordure du lac Titicaca, Copacabana est une ville remplie de touristes en transit entre le Pérou et la Bolivie. Nous décidons de ne pas nous éterniser et réservons un bateau pour nous rendre sur l'Isla del Sol.




Mardi 7 juillet, nous arrivons à l'embarcadère à la fraiche. Mauvaise nouvelle, le vent souffle fort et génère de la houle sur le lac... les bateaux ne partent pas ! Un contournement est possible: prendre un mini bus pour se rendre à un endroit où le lac est moins agité et ou la traversée est plus rapide... soit !
Après une heure de trajet le long du lac, le chauffeur nous demande de descendre et de rejoindre la rive par un petit chemin au bout duquel nous trouverons le bateau.
Problème n°1 : le propriétaire n'est pas là et le local qui nous accompagne a besoin de lui pour piloter. Nous devons donc l'attendre...
Une demi heure plus tard, ce dernier nous précise qu'il serait préférable d'appeler le propriétaire pour s'assurer de sa venue. 
Problème n°2: il n'a plus de crédit pour téléphoner et aucune de nos cartes SIM n'est compatible avec son téléphone. Trente minutes de plus s'écoulent avant que notre cher accompagnateur se décide finalement à piloter le bateau lui-même... ouf ! 

Les 12 touristes que nous sommes montons enfin à bord... mais problème n°3: le bateau est embourbé sur la rive et ne bouge pas d'un poil.
Nous devons donc tous descendre puis aider à pousser. Au bout de quelques minutes d'effort l'embarcation se décide enfin à bouger ! C'est alors qu'un des passager qui essayait vainement de pousser avec une perche s'appuie sur une des fenêtres du bateau... cette dernière cède instantanément, sous le regard désespéré de notre accompagnateur.

Après avoir réussi à embarquer malgré cet "incident", nous quittons enfin la rive. Quelques mètres plus loin, on nous signale qu'une dernière personne doit finalement embarquer... Nous faisons demi-tour et accueillons le retardataire qui n'est autre que le propriétaire du bateau !!



Echanges un peu agités avec ce "marin" bolivien: l'anglais ayant cassé la vitre cède et paye les 70 bolivianos exigés par le proprio. Nous lui rappelons tout de même que notre virée a duré 5 heures au lieu de l'heure et demie prévue par l'agence...

Après ce périple, nous débarquons au sud de l'Isla Del Sol en début d'après-midi. Nous trouvons un hostal pas cher et partons visiter les environs. Pas de routes, des chemins escarpés, des touristes, des pizzerias mais des paysages magnifiques ! Ressenti étrange cependant, la sensation d'une île "fantôme". Pas seulement lié à l'absence de lumière la nuit, mais également au "clivage" que l'on observe entre les locaux peu présents et ces touristes qui affluent tout au long de l'année.




Le lendemain, un local nous emmène en barque sur la partie nord de l'île. Nous visitons des ruines puis empruntons le chemin Inca qui permet de rejoindre le sud par l'intérieur des terres. On se croirait au bord de la mer... difficile de s'imaginer que nous sommes à 4000 mètres d'altitude ! 



Nous serpentons ainsi l'île pendant cinq heures. Des panoramas inattendus se succèdent et rendent cette ballade incroyable. La marche sera quand même compliquée pour Marion qui souffre toujours de sa cheville (cf. sa "cascade" de la semaine passée). Après une bière dégustée face au coucher du soleil, nous rejoignons notre auberge en soirée.










Jeudi 9 juillet nous sommes de retour à Copacabana et prenons un bus en direction de Puno, puis Arequipa, au Pérou. Un tampon de plus sur notre passeport ! 

Nous quittons ainsi la Bolivie, après plus d'un mois passé dans ce magnifique pays: des paysages dont on ne se lasse pas, des villages authentiques, les petits-déjeuners au marché et des gens adorables. Dommage que la "Pachamama" ne soit pas respectée par les locaux qui ont la mauvaise habitude de semer leurs déchets un peu partout...

Hasta luego Bolivia, ce n'est qu'un au revoir !


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1 commentaires :

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Camille
AUTHOR
23 juillet 2015 à 21:51 delete

https://www.youtube.com/watch?v=xjy13POJMzc ;)
Bordel ! Ça donne envie de faire son sac et de vous rejoindre !
Des bisous

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