Sud Vietnam : Ho Chi Minh, Dalat, Hoï An

Samedi 13 février nous atterrissons à l'aéroport d'Ho Chi Minh (ex Saïgon). Située au sud du pays, il s'agit de la plus grosse ville du Vietnam. Le chauffeur de taxi nous explique que nous arrivons juste après le "Têt" (nouvel an Vietnamien), et que beaucoup de lieux publiques et commerces sont encore fermés. Ok, nous aurions peut être dû nous documenter un peu plus...
Nous payons le taxi deux fois plus cher que le prix normal, le compteur était sûrement "fait maison"... bienvenue au Vietnam !

Nous séjournons trois nuits à Ho Chi Minh, ce qui nous donne un peu de temps pour planifier notre itinéraire. Nous découvrons les bons petits plats locaux et les joies du traffic citadin au Vietnam! Tous les locaux se déplacent en scooter (il y'en aurait 40 millions pour 90 millions d'habitants) et le klaxon a remplacé les clignotants et rétroviseurs. Ici, le code de la route se résume à une règle: la loi du plus fort... le piéton se retrouvant bien sûr au plus bas niveau de la hiérarchie.



Nous visitons le "War musuem", assez trash... Les photos ne font pas dans la dentelle et vous expliquent les 30 ans de guerre qu'a connu le pays, depuis la fin de la colonisation Française jusqu'à la guerre contre les US, les millions de tonnes de bombes larguées sur le pays, les herbicides à l'agent orange... pas de quoi être fier !

Après cette bonne introduction dans le pays, nous réservons un billet de bus "open ticket" qui nous permettra de nous déplacer du sud au nord avec dates flexibles.

Le lendemain, nous partons pour Mui Né. Cette petite ville située au bord la mer de Chine est assez connue par les mordus de kite surf mais la rangée interminable de boutiques à touristes et de restaurants ne nous séduit pas plus que ça. 
Nous ne prévoyons qu'un arrêt dodo dans un petit hôtel Mexicain tenu par un français qui propose des tapas et des cocktails à 1€... très local tout ça! Le jour suivant, nous prenons donc un autre bus pour Dalat. La chaleur étouffante d'Ho Chi Minh fait place à la "fraicheur" des hauts plateaux, on se sent mieux à 25°C qu'à 36°C.

Après 11 mois de voyage, la liste des affaires perdues ou "oubliées" dans notre sillage commence à être conséquente: tee-shirts, tongs, serviette de toilette, boitier de lunette par exemple... rien de bien méchant cependant. Nous passons au niveau supérieur au Vietnam et oublions carrément nos deux passeports à l'hôtel de Mui Né (oui, ici les hôtels exigent de conserver les passeports pour la durée du séjour). Nous contactons le gérant qui nous propose de les envoyer par le premier bus du lendemain... nous ne sommes pas extrêmement confiants, mais également peu motivés pour faire chemin inverse et reprendre un bus pour Mui Né. Le lendemain nous récupérons finalement les précieux sésames comme prévu et pouvons maintenant nous détendre! 

Nous louons un scooter et partons en direction des montagnes de Langbiang pour nous dégourdir les pattes et voir le panorama depuis le plus haut sommet du coin (2100 m d'altitude). Nous empruntons un petit chemin au milieu de la forêt pendant que d'autres s'offrent la montée en Jeep... à chacun sa vision de la randonnée.
Au retour, Charlie fait une petite séance photo avec une touriste Asiatique (une parmi pleins d'autres). Il faut dire qu'ici, les blonds frisés aux yeux bleus ne courent pas les rues. Je suis la femme d'une star!



Nous passons une journée de plus à parcourir les environs de Dalat en scooter : la magnifique pagode de Linh Phuoc, le lac Tuyen Lam et la maison "Crazy House" (on a pas vraiment compris le principe d'ailleurs, à part se promener dans une maison "arbre" imaginée par une architecte Vietnamienne).






Nous quittons Dalat le 21 février pour se rendre à Hoï An. Le bus fait un stop à Nha Trang, ville balnéaire envahie par les Russes (même les enseignes et menus des bars sont écrits en Russe...). Nous faisons le trajet de nuit et arrivons au petit matin à Hoï An. Nous marchons 3 kilomètres avec nos sacs jusqu'à la "guesthouse" où nous avons réservé. 
La gérante n'est pas encore là et nous sommes accueillis par son père, ou beau-père. Il est certes très souriant mais nous comprenons vite qu'il ne parle pas un mot d'anglais car les réponses à nos questions se résument toutes à "OK". Bref, le trajet fut assez rude et nous récupérons une chambre pour dormir jusqu'en milieu de journée.



Hoï An est une très jolie petite ville mais aussi très touristique. Nous passons deux jours à flâner dans les rues et à se balader en vélo. Pour faire ses vêtements ou accessoires sur-mesure, il faut venir ici! Charlie en profite donc pour commander un porte-feuille made in Vietnam. Même si tout le monde fait comme nous (ou peut-être faisons nous comme les autres), il est agréable de déambuler à travers les petites boutiques le soir, au milieu des lampions.











Le 24 février, nous prenons le bus pour Danang. Nous avons rendez-vous avec Alain, un français rencontré au Chili avec qui nous avons voyagé jusqu'au Pérou et qui est installé au Vietnam (quel bazard...!).

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